À l’initiative du Conseil de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince, des dizaines d’avocats ont participé ce vendredi à un sit-in devant la résidence officielle du premier ministre à Musseau pour exiger la délocalisation du Palais de Justice, en raison de l’insécurité grandissante au Bicentenaire. Indigné face au refus du gouvernement de satisfaire à leur demande, les avocats protestataires fustigent le comportement du premier ministre de facto Ariel Henry qui, selon eux, a ignoré la résolution adoptée le 11 mars dernier par le Conseil de l’Ordre en Assemblée Générale.
Les avocats du Barreau de Port-au-Prince accordent un délai de 15 jours au gouvernement dirigé par le Premier Ministre de facto Ariel Henry pour relocaliser le tribunal de première instance de Port-au-Prince. Depuis plus de 3 ans il n’y a pas eu d’audience au tribunal de première instance de Port-au-Prince, les avocats sont dans le chômage fait remarquer la bâtonnière de l’ordre des Avocats de Port-au-Prince, Marie Suzie Legros. Selon elle cette situation traduit clairement l’entrave au droit du travail des avocats et la violation du droit des justiciables à la justice. Il est presqu’impossible de compter les nombreuses victimes dans les rangs des avocats, huissiers, magistrats et justiciables par les hors la loi dans le périmètre immédiat du tribunal de première instance de Port-au-Prince selon la bâtonnière Marie Suzie Legros.
L’Institut National d’Observation d’Haïti, organisme de défense des droits humains, presse le gouvernement de facto d’adopter des mesures concrètes pour résorber le problème de l’insécurité à Martissant. 4 départements du pays ainsi qu’une bonne partie de l’Ouest sont coupés de la capitale en raison des actions des gangs armés à l’entrée Sud de la capitale. Ces malfrats bénéficient de la complaisance des autorités dénonce l’Institut National d’Observation d’Haïti.
Les activités des bandits armés sont bien structures à travers la région métropolitaine de Port-au-Prince fait remarquer l’ancien sénateur de l’Artibonite Youri Latortue. Les bandits fonctionnent à travers des structure commerciales, logistiques et administratives afin de prendre le contrôle des gares routières pour placer des agents pour collecter des taxes, révèle le sénateur Youri Latortue. Selon Youri Latortue les bandits armés sont renforcés, les autorités ont perdu le contrôle du territoire alors que le premier ministre Ariel Henry envisage d’organiser des élections dans ce contexte d’insécurité généralisée.
L’ancien sénateur de l’Artibonite Youri Latortue dénonce la mise en place d’une structure tripartite pour assurer la médiation entre les signataires des différents accords. Youri Latortue se dit étonné de la décision de l’ambassadeur Bocchit Edmond d’adresser une correspondance au congrès américain pour présenter les membres de cette structure composés des représentants du secteur privé des affaires, des universités et du secteur religieux.
Plusieurs personnalités de la classe politique ont effectué une visite de solidarité au directeur exécutif du réseau national de défense des droits humains qui est l’objet de nombreuses menaces à cause de son implication dans le combat pour la promotion et la défense des droits humains dans le pays. Le coordonnateur national du mouvement populaire Dessalinien, l’agronome Jean André Victor membre de cette délégation dit apporter tout son soutien et celui de son parti au défenseur des droits humains, Pierre Espérance qui dit-il joue un rôle important dans le combat pour la promotion de la démocratie en Haïti. Le coordonnateur du MOPOD appelle à la solidarité de la population au militant des droits humains.
Le président de l’Alternative socialiste le docteur Jean Enold Buteau attire l’attention des autorités et de la population qui dit-il doivent prendre au sérieux les menaces proférées à l’encontre des membres du réseau national de défense des droits humains en particulier le directeur exécutif de l’institution, Pierre Espérance. Tout en dénonçant ces pratiques qui ont été légions sous la dictature des Duvalier, Jean Enold Buteau dit croire que c’est un projet du PHTK et de l’international visant à installer un climat de terreur dans le pays pouvant leur permettant de mettre leur plan macabre à exécution.
Le correspondant de Radio Mega dans le Sud, Jean Vanel Soliman a déposé ce vendredi une plainte au cabinet d’instruction contre l’Unité départementale de maintien d’ordre du Sud. Le journaliste a été agressé par un agent de l’UDMO lors de la manifestation contre l’insécurité le 29 mars dernier dans la ville des Cayes.
Leave a Reply