L’essentiel de l’actualité du vendredi 26 mars 2022

L’essentiel de l’actualité du vendredi 26 mars 2022

Les États-Unis ont fait parvenir à la Jamaïque une demande d’extradition pour l’ex-sénateur John Joël Joseph accusé d’implication dans l’assassinat du président Jovenel Moïse, a indiqué le journal Miami Herald hier jeudi 24 mars. L’ancien sénateur, selon le journal Floridien Miami Herald, comparaissait pour la cinquième fois devant un tribunal jamaïcain pour violation des règles d’immigration. John Joël Joseph, sa femme et ses deux fils ont été arrêtés dans une maison de la paroisse rurale de St. Elizabeth au début du mois de janvier.

Le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes dit souhaiter que les différents mouvements citoyens lancés contre l’insécurité, dont la marche du 29 mars prochain, contribue à développer une poussée patriotique chez les citoyens, victimes régulières de la terreur des gangs armés. Le RDNP confirme sa participation aux diverses activités prévues les 27 et 29 mars en vue de dénoncer la résurgence de l’insécurité et la passivité des autorités face au phénomène des gangs armés.

Le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes propose un plan de sécurité en 3 points afin d’en finir avec les bandits armés qui continuent d’étendre leur emprise sur le pays. Le plan de sécurité proposé par le RDNP comporte le nettoyage, le contrôle total du territoire par les autorités et la mise en place d’actions sociales pour soulager la misère de la population. Le secrétaire général du RDNP enjoint le gouvernement de facto de renforcer la sécurité dans les ports du pays où sont acheminées les armes et munitions qui alimentent les gangs armés.

La structure dénommée Challenger Populaire appelle à la reprise des mouvements de mobilisation à travers le pays contre la mauvaise gouvernance du pays. Les membres de cette entité estiment que le gouvernement n’a pas appliqué la feuille de route dans laquelle figurent les revendications de la population. Le petro challenger Réginald  Dumé dénonce le fait que 8 mois après l’installation du premier ministre de facto Ariel Henry, les cas d’enlèvement continuent d’augmenter, les conditions de vie de la population sont de plus en plus précaires.

La Fédération Nationale des Travailleurs  de la Santé à l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti dénonce  les autorités sanitaires qui, selon elle négocie de manière clandestine avec des syndicalistes pour tenter de mettre un terme au mouvement de grève lancé  depuis environ un mois dans les hôpitaux publics du pays. Le président de la FENATRAS, Lévy Milot Félix, informe que la grève à l’HUEH est toujours maintenue. Il continue de réclamer un salaire de 60 mille gourdes pour les travailleurs de la santé et des avantages sociaux.

L’Office de la Protection du Citoyen exprime sa préoccupation par rapport à la grève observée, depuis environ un mois, dans des hôpitaux et dispensaires publics du pays.Selon l’OPC, ce mot d’ordre de grève engendre des conséquences néfastes sur la population et les malades, particulièrement les personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA. L’Office de la Protection du Citoyen appelle, en ce sens, les autorités concernées à trouver une solution concertée avec les grévistes en vue de la reprise des activités dans les institutions sanitaires en grève.

 

 

 

 

 

 

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