L’essentiel de l’actualité du lundi 7 février 2022

Plusieurs cas de kidnapping ont été enregistrés le weekend écoulé dans  la région métropolitaine de Port-au-Prince. Le recteur de l’université de Port-au-Prince Gérard Dorcely et son chauffeur ont été  enlevés le vendredi 4 février  alors qu’ils  rentraient chez eux à Ganthier. Agé de 80 ans, le recteur Gérard Dorcely  était un ancien ministre de l’éducation nationale et un ancien doyen de l’INAGHEI. Les ravisseurs réclament  une somme de 600 mille dollars américains  en échange de la libération des otages.

Le président du sénat Joseph Lambert  appelle à un inventaire du pays et à des explications des élites à la nation, 36 ans après la chute de la dictature. Lors d’une adresse à la nation ce lundi 7 février, le président du tiers restant du sénat déplore que la démocratie ait été détournée en faveur du populisme avec des conséquences désastreuses dit-il. Selon le président du grand corps la constitution est souillée par des imposteurs qui ont tout mis en place pour empêcher sa mise en application  dans un contexte où la population est placée sous la dictature de la défiance.

Le premier ministre de facto Ariel Henry est le principal obstacle à la réalisation du dialogue tant souhaité dans le pays de l’avis du président du  tiers restant du sénat Joseph Lambert. Très remonté contre le chef de la primature, Joseph Lambert dans son costume d’animal politique estime que  la seule voie  qui existe encore est celle de la concertation et de consensus, dénonçant le déchirement total du tissu social.

La premier ministre  de facto a renouvelé la volonté de son gouvernement d’organiser des élections et le referendum sur la constitution pour la redynamisation dit-il des institutions républicaines.  Lors d’une adresse à la nation ce lundi 7 février dans laquelle  il a plaidé pour un  changement de paradigme dans la prise du pouvoir dans le pays,  le chef du gouvernement de facto Ariel Henry insiste sur la nécessité de donner la possibilité à la population de choisir  ses dirigeants à travers des élections crédibles, démocratiques et inclusives.

Le premier ministre de facto  Ariel Henry déplore qu’aucune avancée n’ait été enregistrée dans l’enquête sur l’assassinat de l’ancien président Jovenel  Moise 6 mois après le crime.  Seulement quelques individus suspectés d’avoir participé à l’assassinat du chef de l’état ont été arrêtés à l’étranger regrette le chef du gouvernement  qui fait remarquer que ce manquement risque de continuer à salir l’image de la justice du pays.

Le parti Rasin Kan Pèp La salue le symbolisme politique du 7 février, une date extrêmement importante dans l’histoire du pays. Cette date est selon le secrétaire exécutif de Rasin Kan Pèp La Camille Charlmers,  le symbole de la dignité et la volonté irrésistible du peuple Haïtien pour construire sa propre démocratie. Mettre fin à la dictature, au  système politique dirigé par une seule personne et changer  l’Etat, les deux objectifs poursuivis par la population le 7 février 1986, sont toujours de mise aujourd’hui selon Camille Charlmers soulignant que le pays fait face à un projet politique visant à restaurer la dictature.

Alarmée par la détérioration du climat de sécurité et de la situation sociopolitique du pays le parti politique UNIR/Haïti lance un appel patriotique national aux différentes  forces  vives de la nation en vue de trouver une solution concertée à la crise sociopolitique marquée par le phénomène de l’insécurité et le kidnapping en particulier. Selon le parti UNIR/Haïti, la situation dans laquelle est plongée la société est calamiteuse et désespérée. Elle exige un dépassement des intérêts de groupes et le devoir d’adopter des positions courageuses pour sauver  la nation  du chaos qui le menace.

 

 

 

 

 

 

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