L’essentiel de l’actualité du jeudi2 juin 2022

L’essentiel de l’actualité du jeudi2 juin 2022

Le directeur général du Ministère de la Santé Publique, le docteur Lauré Adrien, tente de rassurer la population à la suite de la panique créée par une éventuelle présence de la variole du singe dans le pays. Jusqu’à présent, « un cas suspect » de la maladie a été détecté mais le pays doit attendre le résultat des analyses des spécimens qui sont effectués actuellement aux États-Unis pour savoir si la variole du singe est présente sur le sol haïtien précise le docteur Lauré Adrien.

La plateforme de plaidoyer pour un développement alternatif dit espérer que la communauté internationale changera de perception sur la situation de pauvreté d’Haïti après la publication de plusieurs articles du New York Times sur la dette de l’indépendance. Le directeur exécutif de la PAPDA, Camile Charlmers salue  un travail historique permettant de comprendre la férocité du capital financier français vis-à-vis de l’économie haïtienne empêchant tout effort de développement au lendemain de l’indépendance nationale.

Le premier ministre de facto Ariel Henry a indiqué que l’organisation des élections demeure la priorité centrale de son gouvernement, dans un tweet publié ce jeudi 2 juin. La Police Nationale travaille à l’amélioration de la situation sécuritaire du pays, laquelle est incontournable pour la réalisation des élections, assure le chef du gouvernement de facto.« Le gouvernement s’active à décupler ses énergies pour éradiquer ces groupes qui sèment le deuil et la désolation dans le pays », a-t-il ajouté.

Le Mouvement des paysans pour le progrès et l’Avancement de Léogane dit regretter que l’état n’ait jamais pensé à créer des infrastructures notamment des bassins de rétention ou des lacs collinaires pour stocker les eaux de pluies pour permettre le développement de l’agriculture. Une décision qui serait profitable selon l’agronome Garry Alliance aux paysans et aux agriculteurs pour l’arrosage des terres cultivables pendant la période sécheresse.

Ce 2 juin marque le huitième anniversaire de l’adoption, par l’Etat haïtien, de la loi sur la lutte contre la traite des personnes.  Une loi qui condamne la pratique de domesticité (Restavèk) et qui la considère comme un crime.  A l’occasion, le Bureau des Avocats Internationaux, continue de dénoncer cette pratique qui, selon lui, est une violation des droits humains. Le BAI en profite pour réclamer l’effectivité de la loi du 30 avril 2014 relative à la lutte contre la traite des personnes promulguée le 28 mai 2014 et publié le 2 juin de la même année dans le journal officiel Le Moniteur.

La non-application de la loi relative à la lutte contre la traite des personnes est très inquiétante. Les cas avérés de traite de personnes sont restés impunis selon une enquête menée au niveau de deux des  18 juridictions du pays par la Fondation Je Klere de concert avec la Fondation depase fwontyè sur l’application de cette loi. De juin 2014 à avril 2021, au niveau des juridictions de Port-au-Prince et Croix-des Bouquets aucune des plaintes déposées ne concerne la traite des personnes, selon le responsable de la Fondation Depase Fwontyè, Guito Desrosiers.

 

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